L’intérêt de l’Afrique

“Le Nouvel Ordre Mondial monétaire est une Aubaine pour cette Afrique Unie et forte et un malheur pour celle-là qui va en rang dispersé ”

A bien des égards, même si la mondialisation profite aux africains, il n’en demeure pas moins que pour eux, elle est plutôt source d’ennuis, de soucis, d’inquiétudes. De l’homme de la rue ; en passant par quelques intellectuel Africain ; tous sont d’accord pour dire que la mondialisation est une forme d’exploitation des pays africains par les pays occidentaux. « Ils ne se donnent aucune limite qu’il s’agisse de l’exploitation des richesses ou de l’exploitation humaine ; Afin d’atteindre leurs objectifs, sans que personne ne puisse leur reprocher bien que soupçonneux ». Ils créent des structures spécialisées en la matière, et des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) ; Plus loin même, ils sont toujours soupçonnés de concevoir les politiques des pays pauvres à la place de leurs dirigeants. Dans ce monde lancé dans une Economie Intelligente, où tout Organisme est à la recherche des stratégies pour rester compétitif il est presqu’unanimement reconnu que les politiques commerciales et de partenariat ne profitent qu’aux Etats de l’hexagone, des exemples sont pris (cas des accords de partenariat Union Européenne – ACP sur le commerce des denrées de consommations à prix raisonnables. Également, le binôme infernal aide-crédit concessionnel qui serai un outil de promotion des intérêts du bailleur de fond.

S’il est vrai que toute ces inquiétudes sont légitimes, il n’en demeure pas moins vrai que Pour d’autres intellectuels à l’instar du camerounais Alain Bindjouli Bindjouli dans L’Afrique noire face aux pièges de la mondialisation (L’Harmattan, 2006), le principal problème de l’Afrique face à la mondialisation c’est les africains eux-mêmes. Cet auteur, pour ne citer que celui-là, prône alors d’une manière globale un réveil de l’Afrique, afin qu’elle se prenne en main et puisse avancer. Bondant dans son sens, et ce Au regard de l’Environnement Africain, il faut dire que l’une des faiblesses de l’Afrique actuellement dans ce village planétaire, c’est son incapacité avérée, à faire à temps réel, de la surveillance de l’information, du traitement de l’information, et pouvoir l’utiliser afin de satisfaire ses acteurs économiques et prendre des décisions à temps réel. Peu de politiques Africains se prononce à temps réel sur des questions internationales ; Des chefs d’entreprises bataillent pour avoir une information sensé être basic ; ce qui retarde leur prise de décisions d’où l’impact sur leur productivité ; Dans nos Organisations,(publics ;para publics ; privés) les flux et la chaine  d’informations encore mal coordonné font ralentir les process de  prise de décision et d’exécution des calendriers ; ce qui est une opportunité pour les détourneurs et corrupteurs. les Organismes internationaux   parmi lesquels FMI, OMS ; sont surement des organismes de veille, mais la veille conduite par ces organismes ne saurait continuer à bénéficier seulement à une seule partie, mais à tous les Etats membres, parmi lesquels le Cameroun, qui devrait utiliser le flux informationnelle assez important qui y découle pour pouvoir être compétitif ; car dans un monde où tous sont des loups ; vaut mieux être aussi un loup que de se comporter en gazelle ; car là , même le louveteau nous mangera ; louveteau d’autrefois aujourd’hui devenu une louve aux terrifiantes ongles et à l’intelligence économiquement impressionnante (la chine).

Il est donc question de mettre à disposition des pays Africain et du Cameroun en particulier des mécanismes et pratiques d’Intelligence Economique et Stratégique tenant compte de nos cultures, nos spécificités et relevant de l’autorité de l’Etat, du privé ; et de la société civile, afin de se montrer plus que jamais compétitif et pouvoir bénéficier pleinement des avantages qui sont les nôtres dans les structures dite ici de veille internationales (FMI ;OMS…)

Steve William Azeumo

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